
Les États-Unis, prompts à attaquer l’Europe au nom de la liberté de l’Internet planifient bien pire que la loi de l’UE qui cherche à encadrer les GAFA comme nous l’apprend The Electronic Frontier Foundation
Le Copyright Alternative in Small-Claims Enforcement Act (CASE Act) prévoit de laisser n’importe quel prétendant déposer des allégations de violation de droits d’auteurs; comme le partage d’une image ou d’un mème, auprès d’un obscur bureau ayant la capacité d’imposer des amendes de 30 000 $ et plus. Prétexte de ce dispositif « léger »? 30 000 $ est une amende menue que les gens peuvent facilement payer. Le Congrès américain est un peu déconnecté de la réalité financière de ses électeurs.
Quand on sait à quel point les médias sociaux reposent sur le principe du partage et à quel point les auteurs et les petites maisons d’édition en dépendent pour leur promotion, on peut se poser de sérieuses questions sur les capacités réelles qu’auront ces derniers de mettre en valeur leurs livres dans le futur.