
Selon l’excellent webzine Actualitté, l’idée aurait été relancée en janvier, par la députée Ruba Ghazal de Québec Solidaire. On voit mal en quoi le fait d’obliger le consommateur québécois à payer plus cher pour des livres va « encourager nos libraires québécois » et permettre de lutter contre les Amazon de ce monde. Tous les acteurs de la chaine du livre ne sont pas égaux. Et la bonne santé financière des libraires n’induit pas une littérature locale forte. Les libraires peuvent très bien vivre en vendant des livres américains distribués au Québec ou traduits en français. Les Québécois peuvent acheter leurs livres directement chez Amazon aux États-Unis.
Le prix unique du livre est une fausse bonne idée qui n’améliore en rien le sort des créateurs de la littérature là où il existe, en France par exemple.